Les petits morceaux d'histoire ci-dessous sont tous réels, ça je vous le promet, mais je suis incapable souvent de les dater.
Je les ai :
 = = soit vécus,
= = soit mes parentes me les ont racontés,
= = soit j'ai écouté les aventures d'anciens campeurs , qui pretendent qu'ils n'ont pas assez de choses à écrire ;
         j'ai donc reporté le plus fidèlement possible leurs dire.

Allez, bonne lecture !

Nous sommes vers un 10 ou 15 juillet, à un nouvel arrivant qui se plaignait que la pêche aux coques était moins bonne cette année ;
Papa à répondu très sérieusement :

Vous savez pas, ... ... cet hiver le conseil municipal a pris un arrété autorisant le maire , dès le premier juillet, à prévenir les coques de l'arrivée de la saison, par une série de coup de trompe de chasse depuis la "Pointe aux Herbes"  .

Vous pensez bien qu'elles (les coques) s'enterrent profondément , et c'est pour ça qu'il y en a de moins en moins !  !
 

On devait être début août, il faisait chaud et je pense que ce jour là nous avions bien rentré une centaine de famille.
Papa propose un deuxième ou peut être même un troisième emplacement à une famille et le monsieur le demande si il n'y avait pas un autre emplacemnt 'plus' comme-ci mais surtout 'moins' comme-ça.

Un peu faché sans doute et fatigué d'avoir couru toute la journée ; PAPA lui a proposé la chose suivante après quelques secondes de méditations :
"Mais bien-sur j'y pense seulement , vous allez ressortir du camping , prendre à gauche, à environ 800 métres, le camping des Bungalis viens d'investir dans une cinquantaine d'emplacements climatisés.
Allez y rapidement et SURTOUT dites lui bien que vous venez de ma part ; sinon ... .... ....

Pas la peine de finir la phrase ils étaient déjà partis devant une telle offre ! ! ! !

Epilogue : 20 minutes plus tard ; évidemment le patron des Bengalis : "TOI  ! ! tu me dois un repas en septembre ! ! ! "

Nous étions tous concurents, mais la solidarité permettait, et de se dépanner, et de rire un peu ! ! !  ça fait du bien, non !

Gildas Cherche à vous proposer de plus en plus de spectacles pendant les soirées repas :
Juste retour de l'histoire car dans les années 65 nous avons eu principalement un couple de magiciens, dont malheureusement j'ai oublié le nom.

Anciennes gloires du music-hall parisien, ces personnes qui avaient pris une retraite sur St Georges de Didonne, avaient environ 70 ans
( qu'on me pardonne si je me trompe, mais c'est vrai que du haut de mes 23 ans , ils étaient agés)
Ce gentil couple, pour ne pas perdre ""l'odeur"" du public, faisait la tournée des campings pendant la belle saison.

Je me souviens surtout de 2 de leurs spectacles :
l'un des spectacles : à la façon Madame Miroska,
consistait à faire récupérer dans la salle par son partenaire, une foule de petits objets ; du genre de ceux qui trainent dans votre sac ou dans vos poches.

Tous les objets dans la corbeille, il fallait retrouver le propriétaire de l'objet ! ! !
Evidemment, comme nous avions déjà vu le tour, le copain du bout du banc à sorti de sa poche un ticket de métro ;
 bien évidemment mes 3 autres copains et moi, avons très consciencieusement frotté le dit ticket entre nos doigts ;
et nous attentions fébrile la sortie du ticket.
Personne le respire plus, tout le monde regarde le beau ciel étoilé d'un été Ronçois, pour ne pas se dévoiller ;
Arrive la dame avec le ticket :
"Jeune homme, il n'est pas à vous, ni à vous, mais à ce beau jeune homme qu'on applaudi bien fort pour avoir cherché à me tromper"

L'expression de l'époque c'était """sciés ; ; nous étions sciés"""  comment elle faisait ?

l'autre des spectacles : grande illusion ou réelle lévitation ?

Comment vous expliquer la scène ; car ne cherchez pas de photos nous n'avons jamais obtenu de résultat.

Le Lieu d'abord : le terrain de volley qui se situait dérrière les sanitaires ( voir la photo dans ""au commencement"" )
   Le matériel  :  3 chaises pliantes de jardin en fer, celles qui étaient si souvent amoureuse de vos doigts qu'elles y laissaient un pinçon.
    L'éclairage : 20 ampoules en girlandes autour d'une scène de 4 m sur 3 (maxi).
    Pas de coulisses ; pas de trappes ; pas de grues ni de palans.

Le monsieur commencait par hypnotiser sa partenaire qui prenait une position très raide, comme un bout de bois;
 Basculement du corps sur le genou, posé délicatement de la nuque sur le dosier de la chaise la plus loin , mettre les pieds sur l'autre dossier ,et enfilé la troisième chaise au niveau des reins.
Déjà là, si vous avez dans vos relations un très bon kiné, vous avez le droit d'essayer , sinon ! ! !  !
A partir de cet instant plus un seul bruit dans l'assistance, enfants et chiens devaient être muselés.

Grace à son fluide , et par ' " ' aspirations ' " ' des mains, il fait levé le bassin de quelques centimètres et il enlève la chaise du milieu
On sait pas si on doit applaudir ou attendre ! ! !
Seconde passe des mains cette fois au dessus des pieds ; qui se lèvent ; se lèvent de --énormément--
la chaise est enlevée ! ! ! c'est pas possible, elle ne tient QUE par l'appuit sur la nuque.
En 3 secondes, passage du cerceau autour du corps ;
Applaudissements , mais déjà il replacait la chaise des pieds qui bien sûr avaient légérement baissés car il devait remettre d'abord la chaise en biais et ensuite la redressée.
Remise à la vertical de la partenaire, claquements de doigts pour sortir de l'hypnose, saluts
Je crois que dans ces cas là non seulement on applaidit pour dire merci aux artistes,
mais aussi pour se faire un peu mal aux mains et ainsi être bien sûr que le reve est fini et qu'il faut se réveiller.

Vous êtes libre de votre pensée, mais je L'AI VU, et 2 annèes de suite, et nous étions plus d'une centaine de personnes à chaque fois.

Comment, Pourquoi, Je cherche encore les réponses.
Si pour ma plus grande joie quelqu'un se rappèle de ces ARTISTES, leurs noms et au miracle un fac similé d'une de leurs affiches,
je suis à leurs dispositions pour mettre en forme leurs souvenirs.